Actualités

L’ONG AFLED, organe de coordination du PROGRAMME SPÉCIAL D’AIDE AUX ASSOCIATIONS ET FONDATIONS (PSAAF) a l’honneur de vous informer du
L’ONG AFLED, organe de coordination du PROGRAMME SPÉCIAL D’AIDE AUX ASSOCIATIONS ET FONDATIONS (PSAAF) a l’honneur de vous informer du
AFLED a lancé ses activités pour l'année 2023, le samedi 21 janvier 2023 à la Maison de la Femme rive
Se battre pour préserver la planète, c'est le combat qu'à choisi de mener l'activiste féministe malienne Mariam Diallo Drame. Elle
LE RENDEZ-VOUS DES IDÉES. Pour l’écologiste malienne Mariam Diallo Drame, il est urgent « d’instaurer une justice climatique qui prenne
La campagne de sensibilisation en ligne contre la covid-19 rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet
Le projet ENOUGH « ça suffit est le fruit de la collaboration entre le Wildaf-Mali et AFLED. C’est un projet
Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet « Femmes dans la riposte contre la covid-19 au Mali », financé
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet Femme dans la riposte contre la covid-19 financé
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet Voix et Leaders des Femmes (VLF-Musoya), AFLED a

L’ONG AFLED, organe de coordination du PROGRAMME SPÉCIAL D’AIDE AUX ASSOCIATIONS ET FONDATIONS (PSAAF) a l’honneur de vous informer du lancement de la troisième (3ème) PHASE dudit programme.
A cet- effet, les Associations et fondations désireuses de manifester leur intérêt pour ledit APPEL à projet sont invitées à soumissionner au plus tard le 28 février 2025 à 17h.
A ce titre, chaque structure postulante peut demander au numéro de téléphone suivant : 70.09.02.51 ou télécharger le FORMULAIRE suivant :

/

L’ONG AFLED, organe de coordination du PROGRAMME SPÉCIAL D’AIDE AUX ASSOCIATIONS ET FONDATIONS (PSAAF) a l’honneur de vous informer du lancement de la deuxième (2ème) PHASE dudit programme.
A cet- effet, les Associations et fondations désireuses de manifester leur intérêt pour ledit APPEL à projet sont invitées à soumissionner au plus tard le 15 décembre 2023.
A ce titre, chaque structure postulante peut demander au numéro de téléphone suivant : 70.09.02.51 ou télécharger le FORMULAIRE suivant :

/

AFLED a lancé ses activités pour l’année 2023, le samedi 21 janvier 2023 à la Maison de la Femme rive droite à Bamako. La cérémonie était présidée par Mme la Ministre de la Santé et du Développement Social Dieminatou Sangare, en présence du Maire de la Commune V et des partenaires au développement dont Oxfam international.

Se battre pour préserver la planète, c’est le combat qu’à choisi de mener l’activiste féministe malienne Mariam Diallo Drame. Elle milite dans son pays avec l’association Femmes leadership et développement Durable. Elle fait le lien entre les luttes féministes et écologiques.

LE RENDEZ-VOUS DES IDÉES. Pour l’écologiste malienne Mariam Diallo Drame, il est urgent « d’instaurer une justice climatique qui prenne en compte le genre ».

Propos recueillis par Coumba Kane

Mariam Diallo Drame, présidente de l’Association
Femmes, Leadership et Développement durable (Afled).

Sécheresse, inondations, pluies diluviennes… L’Afrique paie un lourd tribut au changement climatique, malgré sa faible contribution aux émissions de gaz à effet de serre. Les femmes sont particulièrement touchées. Elles ont, avec les enfants, quatorze fois plus de risques de mourir lors d’une catastrophe naturelle que les hommes, d’après les Nations unies.

Alors que s’ouvre la Conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow, Mariam Diallo Drame, militante écologiste malienne, ancienne conseillère du premier ministre et présidente de l’Association Femmes, Leadership et Développement durable (Afled), pointe l’urgence d’associer les Africaines aux politiques de lutte contre le changement climatique.

Pourquoi en Afrique les femmes sont-elles plus durement éprouvées par les conséquences du changement climatique ?

Au Sahel, les femmes paient tout simplement le prix de leur rang au sein de leur communauté. Au quotidien, ce sont elles qui vont chercher du bois, puiser de l’eau. Or les sécheresses à répétition et la pluviométrie fluctuante rendent leur tâche encore plus éreintante, car les points d’eau se tarissent et le bois se fait rare. Elles doivent donc marcher encore plus.

Sans oublier qu’elles sont plus pauvres que les hommes et plus dépendantes de l’agriculture. Quand les aléas climatiques détruisent les récoltes, les femmes perdent leur faible pouvoir d’achat. De fait, en Afrique, le changement climatique aggrave les inégalités déjà fortes. D’où l’urgence d’instaurer une justice climatique qui prenne en compte le genre.

Ce constat est-il partagé dans votre pays ?

Au Mali, il est très difficile pour nous, militants, de faire comprendre aux hommes, aux dirigeants et à l’opinion publique l’existence des inégalités de genre. On nous rétorque qu’il s’agit là d’une lecture des rapports hommes-femmes importée d’Occident, qui ne colle pas à nos réalités. Pourtant, les discriminations basées sur le genre existent bel et bien. Il est donc compliqué d’expliquer que le changement climatique accentue ces inégalités.

Qu’en est-il à l’échelle internationale, dans les négociations au sommet comme les COP ?

Les institutions internationales reconnaissent cette vulnérabilité. Des rapports démontrent également que les Africaines sont en première ligne du changement climatique. Mais les actions tardent à se concrétiser pour les aider à s’adapter à cette nouvelle donne. Et puis il manque une réelle solidarité entre les femmes africaines. A l’image du continent, elles arrivent à ces rencontres en ordre dispersé, sans agenda commun. Chaque délégation tente de se positionner pour capter les fonds. Pourtant, les militantes des pays du Nord sont prêtes à soutenir leurs revendications. Comment faire avancer les luttes des femmes africaines en matière d’environnement si elles ne parlent pas d’une même voix ?

Sur la scène internationale et en Afrique, des femmes, souvent jeunes, portent le combat contre le changement climatique. Et pourtant, dans les instances décisionnaires ou dans les sommets internationaux, les hommes restent surreprésentés, d’après un rapport de l’ONU. Ce décalage joue-t-il sur les politiques en faveur des femmes ?

Oui, car on constate que lorsque des ressources sont allouées aux pays en développement pour les aider à faire face au changement climatique, comme dans le cas du Fonds vert pour le climat, l’argent est souvent redirigé vers des grands projets technologiques portés à 70 % par des hommes, selon une étude de l’ONU Femmes parue en 2020. Les hommes restent décisionnaires. Il faut en faire des alliés, car seules, nous n’y arriverons pas.

De quelle manière faudrait-il soutenir les Africaines face au changement climatique ?

D’abord, il faut s’appuyer sur leur expérience du terrain. Au Mali, les agricultrices possèdent des techniques traditionnelles d’adaptation, par exemple la transformation de la bouse de vache en combustible. Pour obtenir du biogaz, elles mélangent la bouse à de l’eau dans une grande cuve puis l’enfouissent sous terre. Il serait pertinent de déployer cette technique à grande échelle, en finançant des microprojets qui permettraient aux femmes d’utiliser un combustible durable et bon marché.

Par ailleurs, pour qu’elles puissent se passer du charbon de bois, nocif pour la santé et l’environnement, il faut miser sur des énergies alternatives comme le solaire. Quant à la question cruciale de l’eau, face aux sécheresses, la création de points de ravitaillement doit être une priorité. D’une manière générale, les grands projets doivent être accompagnés de projets plus petits, générateurs de revenus et portés par des femmes, dont l’impact sur les communautés est plus direct. Au Mali, des initiatives autour de la production et la vente de karité ont permis l’autonomisation des femmes productrices.

Dans un pays comme le Mali, en proie à l’insécurité politique et militaire, la question climatique apparaît-elle comme une urgence ?

Pas vraiment, alors que ces deux aspects, crise climatique et sécuritaire, sont liés. L’insécurité résulte en partie du changement climatique. Ceux qui viennent grossir les groupes armés sont souvent issus des populations nomades et des rangs des éleveurs, confrontés aux difficultés agricoles du fait de la sécheresse. Pour survivre, ces jeunes rejoignent des bandes criminelles qui leur promettent de subvenir à leurs besoins.

Sans oublier que dans ce contexte d’insécurité, la mobilité des femmes est réduite. Lors des corvées de bois ou d’eau, elles risquent d’être agressées, enlevées et exploitées. Face à cela, la réponse des autorités, uniquement militaire, ne peut suffire. Il est urgent d’appliquer une réelle politique d’adaptation au changement climatique en prenant en compte les femmes qui se retrouvent, dans les zones en conflit, dans une situation humanitaire déplorable aujourd’hui.

Qu’attendez-vous de la COP26 qui s’ouvre à Glasgow ?

L’écoute de nos revendications ne suffit plus, on attend le respect des engagements pris lors de la COP21 à Paris. Mais je crains qu’à cause de la pandémie de Covid-19, les Etats riches rechignent encore plus à financer les initiatives de soutien aux femmes du Sud. Elles ont toujours été sacrifiées dans les négociations et cela risque de perdurer.

Nous ne pouvons pas tordre le bras aux décisionnaires. C’est aussi à nos dirigeants africains de porter ce combat. Ils ont les arguments pour le faire, car le continent paie un lourd tribut alors même qu’il pollue le moins. Ce déséquilibre a des répercussions sociales et sécuritaires, puisqu’il aggrave les inégalités et favorise l’instabilité.

Coumba Kane

Retrouver l’article sur lemonde.fr

La campagne de sensibilisation en ligne contre la covid-19 rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Femme en action contre la COVID-19 » financé par le fonds rapide et réactif du projet VLF-Musoya de CECI-SOCODEVI. Les activités de la campagne ont été réalisées de juin à septembre 2020 par AFLED en consortium avec FENACOF.
Cette campagne avait pour objectif de mettre à la disposition des femmes des informations sûres et fiables de la pandémie COVID-19 et aussi d’interpeller les décideurs sur la participation inclusive et effective des femmes dans les mécanismes et politiques de lutte initiés.

Le projet ENOUGH « ça suffit est le fruit de la collaboration entre le Wildaf-Mali et AFLED. C’est un projet qui s’inscrit dans la lutte contre les violences basées sur le genre et vise l’adoption de la loi contre ces violences au Mali. Ce projet est financé par l’Union Européenne. Ainsi dans le cadre de la mise en œuvre des activités dudit projet, AFLED a procédé au lancement officiel des activités à Bamako à travers la tenue de l’atelier de formation des jeunes activistes sur les VBG.
L’atelier a eu lieu le 18 septembre 2020 et s’est tenu dans la salle de formation « djitoumou » de l’hôtel Olympe de Bamako.
La formation avait pour objectif général de renforcer les capacités des jeunes activistes sur les violences faites aux femmes et filles afin qu’elles/ils participent activement à la mobilisation communautaire pour l’adoption de la loi contre les violences basées sur le genre (VBG). Quarante(40) jeunes activistes dont 28 femmes et 12 hommes ont été formés.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet « Femmes dans la riposte contre la covid-19 au Mali », financé par TRUSTARICA. L’atelier a eu lieu le 11 septembre 2020 et s’est tenu dans la salle de conférence de la maison de la femme et de l’Enfant, rive droite à Sabalibougou en commune V du District de Bamako.
L’atelier avait pour objectif général de renforcer les capacités des femmes sur le cadre juridique des violences basées sur le genre et les mécanismes de protection des survivantes au Mali afin qu’elles participent activement à la lutte contre les VBG en cette période de Covid-19. Vingt-cinq (25) femmes ont bénéficié cette formation.

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet Femme dans la riposte contre la covid-19 financé par TRUSTAFRICA, AFLED (Association Femme Leadership et Développement Durable) a initié des séances de sensibilisation sur la covid-19 et les VBG (Violence Base sur le Genre) à l’endroit des femmes.
Ces séances de sensibilisation ont eu lieu du 27 Aout au 1er Septembre 2020 dans le District de Bamako et environs. Elles ont été tenues au niveau de deux centres de santé communautaires (CSCOM) et trois marchés.
Ces séances de sensibilisation avaient pour objectif de sensibiliser les femmes et les filles sur les moyens de prévention et de protection de la maladie à coronavirus et les VBG. Ainsi 331 femmes et filles ont été touchées par ces activités de sensibilisation.

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet Voix et Leaders des Femmes (VLF-Musoya), AFLED a initié des séries de formation à l’endroit de ses membres. Ces formations ont eu lieu du 16 au 26 juin 2020 ; Elles ont été faites en ligne via l’application Zoom compte tenu de la situation de la pandémie à COVID-19.
De façon générale, les formations avaient pour objectif de renforce les capacités intellectuelle et professionnelle des membres de l’organisation sur ses outils de gestion qui sont : le code d’éthique et déontologie, le plaidoyer, la politique EFH, les plans de mobilisation des ressources et formation.
La formation a vu la participation de 20 membres (dont 15 femmes et 5 hommes).

Verified by MonsterInsights